La mise à blanc est une opération qui consiste à nettoyer de manière très poussée les surfaces et les équipements d’une salle classée. Cette opération est fortement recommandée avant la mise en fonctionnement d’une installation ou après des travaux de rénovation ou de modification. Elle est très importante pour garantir la qualité et la conformité des tests de qualification et de conformité de la pièce. Nous allons revenir ici sur les spécificités la mise à blanc, comment elle est effectuée, l’intérêt de la salle blanche et les différences avec la mise à gris.

Mise à blanc : signification et processus

La mise à blanc des surfaces est une opération qui nécessite une grande technicité. Elle vise à décontaminer les surfaces de tous les agents contaminants qui pourraient entraver le succès des tests de conformité. Les conduits de ventilation, les équipements, les murs, les plafonds et les sols sont sujets à cette opération. Celle-ci doit être effectuée en accord avec les normes et réglementations en vigueur pour garantir un résultat de haute qualité.

Le processus de mise à blanc commence par un dépoussiérage minutieux des surfaces, suivi d’un lavage et d’un rinçage. Il doit être effectué selon un mode opératoire spécifique qui consiste à nettoyer de manière progressive, de la zone la plus propre à la plus sale. Après le nettoyage des surfaces, une désinfection manuelle est faite pour maintenir la propreté du local. Enfin, une pulvérisation de désinfectant est effectuée pour garantir la conformité aux normes de la propreté de la salle.

L’importance d’avoir recours à une équipe de professionnels est primordiale pour cette opération. Les professionnels dans ce domaine jouissent d’une grande expérience et disposent des installations et des équipements nécessaires pour réaliser l’opération avec succès. Chez IGIENAIR, nous possédons également les connaissances nécessaires sur les différentes normes et réglementations relatives à la mise à blanc des surfaces.

La mise à blanc et l’intérêt d’une salle blanche

La mise à blanc permet de créer une salle blanche pour les activités sensibles. Elle nécessite la mise en place de mesures préventives strictes de nettoyage et de contrôle de la contamination.

La salle blanche doit être exempte de contaminants tels que les particules, les bactéries, les virus et les gaz. Pour atteindre cet objectif, une série de mesures préventives sont suivies. La première étape consiste à installer des systèmes de ventilation, filtrant l’air entrant, et expulsant l’air contaminé. Les murs, les plafonds, les sols et les portes sont aussi fabriqués avec des matériaux tels que le verre, l’acier inoxydable et les matières synthétiques pour minimiser l’accumulation de poussière et l’adhésion des particules.

Un protocole de nettoyage sévère est appliqué à la salle blanche, avant et après chaque utilisation. Les nettoyants utilisés sont spécialement formulés pour prévenir la contamination de la salle blanche, tandis que les vêtements et les chaussures des travailleurs sont désinfectés ou changés en entrant dans l’environnement surveillé. Tout le matériel utilisé est également rigoureusement stérilisé.

Les professionnels qui interviennent dans la mise à blanc sont spécialement formés pour suivre les protocoles de manière rigoureuse et précise. Ils doivent souvent revêtir des combinaisons stériles pour prévenir leur propre contamination, sous peine d’annuler les mesures préventives de la salle blanche. Les employés doivent également être formés pour maintenir les normes de propreté, laissant les sources de contamination à l’extérieur de la salle blanche.

La qualification de la salle blanche est effectuée par un test intensif de contrôle de la qualité. Cela dépend des normes industrielles particulières, mais la norme la plus courante est la qualification de la salle blanche par les classes ISO. Ces classes de qualification vont de ISO 1, la plus propre, à ISO 9, la moyenne.

Les différences avec la mise à gris

La mise à gris correspond généralement à la première étape dans la rénovation. Elle consiste à retirer tous les éléments superflus qui se trouvent sur le chantier, tels que les anciens revêtements de sol, les cloisons, les anciennes installations électriques et sanitaires, etc. L’objectif est de mettre à nu les murs, les planchers et les plafonds afin de vérifier leur état et d’envisager les éventuelles réparations à effectuer. C’est une étape essentielle pour préparer le terrain avant la mise en place des nouvelles installations.

La mise à blanc intervient habituellement après la mise à gris. Elle consiste à préparer les surfaces pour recevoir les nouveaux matériaux qui seront posés tels que la peinture, le carrelage, etc. L’objectif est de rendre les murs, les sols et les plafonds propres et lisses. La mise à blanc peut également inclure la mise en place des nouvelles installations électriques et sanitaires. Cette étape est cruciale, car elle permet d’obtenir une finition impeccable et durable.

Les travaux de mise à gris et de mise à blanc peuvent être effectués conjointement ou séparément, selon les besoins du chantier. Par exemple, il est possible de réaliser une mise à blanc sur un chantier qui n’a pas besoin de mise à gris, lorsque les revêtements de sol et les murs sont en bon état.

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