Qualité de l’Air Intérieur

Qualité de l’Air Intérieur

La Qualité de l'Air Intérieur

La réglementation évolue

Nous passons près de 90% de notre temps dans des lieux clos : logements, transports, écoles ou crèches.
La qualité de l’air que nous y respirons est essentielle pour notre santé. Dans les bâtiments, les sources d’émissions de substances polluantes sont nombreuses : matériaux de construction, peinture, ventilation, produits d’entretien…

La mise en application de la loi GRENELLE II impose une obligation de surveillance de la qualité de l’air intérieur pour les propriétaires et exploitants des ERP accueillant des populations sensibles ou sur de longues périodes (crèches, écoles, établissements d’accueil des personnes handicapées, établissements pénitentiaires pour mineurs).

Calendrier de la mise en œuvre de la Surveillance de la QAI

Établissements soumis à la réglementation

1er janvier 2023

Pour qui ?

Les établissements d’accueil collectif d’enfants (-6 ans) :
crèches, haltes garderies.

Les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du 1ᵉʳ et du 2nd degré :
écoles maternelles, écoles élémentaires, collèges, lycées d’enseignement général, technique ou professionnel

Les accueils de loisir 

1er janvier 2025

Pour qui ?

Les structures sociales et médicosociales
et les structures de soin de longue durée rattachées aux établissements de santé

Les établissements pénitentiaires recevant des mineurs

 

 

Les étapes clés

Notre réponse à la réglementation

Schéma ERP/ Réglementation

Cette prestation obligatoire comprend le constat de la présence ou non d’ouvrants, une vérification de la facilité d’accès et de manœuvrabilité. L’état d’obturation et d’encrassement des bouches de ventilation est également inspecté. Remise d’un rapport respectant les modalités de l’arrêté du 01/06/2016.

Les grilles d’auto-diagnostic du Guide pratique QAI doivent permettre d’identifier les situations pouvant provoquer une dégradation de la Qualité de l’Air Intérieur (QAI).

L’auto-diagnostic permet l’élaboration d’un projet de plan d’actions. Il permettra d’identifier les bonnes pratiques et les actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la Qualité de l’Air Intérieur.

Zaack, pilote de la qualité de votre air intérieur

Boitier Zaack QAI
Logo ZAACK

Le boitier de métrologie connectée Zaack a pour objectif de contrôler en continu la qualité de l’air intérieur en s’appuyant sur des technologies de pointe. Il fournit aux entreprises un ecosystème complet de monitoring, visualisation et gestion en temps réél des paramètres de qualité de l’air intérieur.

Notre gamme de purificateurs d’air

Notre gamme de purificateurs d’air repose sur une technologie de filtration innovante pour offrir une solution flexible et performante aux problématiques en rapport avec la qualité de l’air intérieur.

Pré-filtre : Capture les plus grosses particules augmentant la longévité des filtres charbon et HEPA.

Filtre charbon actif : Filtre les odeurs, les vapeurs chimiques (COV) et capture les particules aériennes de grande taille.

Véritable filtre HEPA : Capture 99,97% des particules fines jusqu’à 0.3 microns incluant les spores, pollen, poussières, la plupart des microbes aériens, des allergènes et les fumées de cigarette.

Ioniseur Bipolaire : Elimine les polluants atmosphériques en toute sécurité.

Photo Aeramax / purificateurs d'air

Ce n’est pas tout

Décontamination des réseaux aérauliques

Nos équipes interviennent depuis le diagnostic avec étude des plans et réalisation des audits vidéo jusqu’à la désinfection et le dépoussiérage des réseaux de ventilation HVAC. IGIENAIR propose ainsi la création de trappes de visite pour une meilleure accessibilité des conduits aérauliques avant mise en place de ballons d’obturation si nécessaire et l’intervention d’appareils de dépoussiérage par roto-brossage et aspiration des poussières.

Nous opérons dans tous les secteurs d’activité et sur tous types de réseaux de ventilation : réseaux d’extraction, de soufflage et de ventilation mécanique contrôlée (VMC).

Mesures complémentaires de la QAI

Audit aéraulique :
Permet de vérifier le bon renouvellement de l’air et la bonne évacuation de l’air vicié des locaux à pollution spécifique.

Contrôle de la propreté microbiologique de l’air :
Permet de quantifier les concentrations en micro-organismes dans l’air et d’identifier la présence de germes pathogènes.

Mesure des concentrations en poussières (PM2.5 et PM10) :
Permet de quantifier la concentration en poussières en suspension dans l’air.

Mesure des concentrations en polluants chimiques (Hors accréditation) :
Permet d’obtenir une représentation spatiale des concentrations en COV ou de déterminer la source des polluants.

Intéressés par notre plan d’actions QAI ?

N’hésitez pas à nous contacter pour recevoir plus d’informations ou demander un devis personnalisé.

FAQ Qualité de l’Air

Quelles sont les principales sources de pollution de l'air intérieur ?

Les principales sources de pollution de l’air intérieur proviennent souvent de produits chimiques utilisés dans les tâches ménagères quotidiennes. Les nettoyants, désinfectants, et sprays pour la maison contiennent fréquemment des composés organiques volatils (COV) qui peuvent se volatiliser dans l’air et provoquer des irritations respiratoires et des réactions allergiques. De plus, certains désodorisants et bougies parfumées libèrent des substances chimiques qui contribuent à la pollution intérieure.

En outre, les matériaux de construction et de décoration jouent un rôle significatif dans la qualité de l’air intérieur. Les peintures, vernis, colles et certains types de meubles émettent des COV et d’autres produits chimiques pendant et après leur application. Les tapis, les moquettes, et les textiles peuvent également libérer des fibres et des particules fines qui s’accumulent dans l’air intérieur, rendant ainsi l’atmosphère domestique plus polluée.

La combustion de combustibles fossiles pour le chauffage et la cuisine constitue aussi une source importante de pollution de l’air intérieur. Les poêles à bois, les cheminées, et les appareils de chauffage non ventilés peuvent libérer du monoxyde de carbone, du dioxyde d’azote et des particules fines. De plus, la fumée de tabac est une source majeure de polluants dangereux, affectant gravement la qualité de l’air intérieur et présentant des risques pour la santé des occupants.

Comment peut-on surveiller la qualité de l'air intérieur ?

Surveiller la qualité de l’air intérieur commence par l’utilisation de dispositifs de mesure adaptés. Les capteurs de COV, de dioxyde de carbone (CO2) et de particules fines (PM2.5 et PM10) sont couramment utilisés pour obtenir des lectures en temps réel de la qualité de l’air. Ces appareils peuvent détecter la présence de polluants spécifiques et alerter les occupants lorsque les niveaux deviennent dangereux, permettant ainsi une intervention rapide pour améliorer la ventilation ou éliminer les sources de pollution.
L’installation de purificateurs d’air peut également aider à surveiller et à améliorer la qualité de l’air intérieur. Ces dispositifs utilisent des filtres HEPA pour capturer les particules fines et d’autres polluants, et des filtres à charbon actif pour absorber les odeurs et les gaz toxiques. Les purificateurs d’air modernes sont souvent équipés de capteurs de qualité de l’air qui ajustent automatiquement leur fonctionnement en fonction des niveaux de pollution détectés.

Enfin, la surveillance régulière par des professionnels de la qualité de l’air intérieur est essentielle pour une évaluation précise et complète. Des entreprises spécialisées peuvent réaliser des audits de la qualité de l’air, identifier les sources de pollution et recommander des solutions adaptées. Ces inspections permettent de s’assurer que les systèmes de ventilation sont efficaces et que les niveaux de polluants sont maintenus dans les limites sécuritaires établies par les normes et recommandations en vigueur.

Quelles sont les normes légales et les recommandations en vigueur concernant la qualité de l'air intérieur ?

En France, les normes légales concernant la qualité de l’air intérieur sont principalement définies par le Code de la santé publique. Ce code établit des seuils limites pour divers polluants comme le formaldéhyde, le benzène et les particules fines, visant à protéger la santé des occupants des bâtiments. Les établissements recevant du public, tels que les écoles et les crèches, sont particulièrement concernés par ces réglementations et doivent effectuer des contrôles réguliers de la qualité de l’air.

La Loi GRENELLE II rend obligatoire la Surveillance de la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) dans les Établissements Recevant du Public (ERP). En cas de dépassement des seuils réglementaires, des actions correctives doivent être prises.

Les différents ERP concernés depuis janvier 2023 :

  • Les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du 1ᵉʳ et 2nd degré
  • Les accueils de loisirs extrascolaires ou périscolaires pour mineurs
  • Les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 mois

Et à partir de 2025

  • Les structures sociales et Médico-sociales,
  • Les centres pénitentiaires pour mineurs

Quelles sont Obligations depuis le 1ᵉʳ janvier 2023 pour les établissements concernés :

  • Tous les ans : Évaluer les moyens d’aération et mesurer les niveaux de CO2.
  • Tous les 4 ans : Effectuer un autodiagnostic selon le guide CEREMA.
  • Dans le mois suivant, une étape clé* de la vie du bâtiment :
    – Réaliser des campagnes de mesures de polluants (Benzène, Formaldéhyde, CO2) par un organisme accrédité COFRAC.
  • En continu : Mettre à jour le plan d’action et afficher les résultats à l’entrée de l’établissement.*Étape clé : Gros travaux (sans seuils de déclenchement), petits et moyens travaux (avec seuils de déclenchement), changement de disposition et/ou occupation des pièces.

Remarque : La réglementation sur la qualité de l’air intérieur est en constante évolution en France. Il est donc important de se tenir informé des dernières mises à jour.

 

L‘Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) joue également un rôle crucial en émettant des recommandations pour limiter l’exposition aux polluants de l’air intérieur. Ces recommandations sont basées sur des études scientifiques et visent à réduire les risques sanitaires liés à une mauvaise qualité de l’air. L’ANSES conseille notamment d’utiliser des matériaux de construction et de décoration à faibles émissions et de favoriser la ventilation naturelle des espaces.

À l’échelle internationale, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) fournit des lignes directrices pour la qualité de l’air intérieur. Ces lignes directrices établissent des valeurs limites pour divers polluants afin de protéger la santé humaine. L’OMS recommande aussi des pratiques de gestion de la qualité de l’air, telles que l’amélioration de la ventilation et l’utilisation de technologies de purification de l’air, pour minimiser les expositions aux polluants domestiques. Les pays peuvent s’inspirer de ces directives pour renforcer leurs propres normes et protéger la santé publique.